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Le village > Guerre de 1870

Bataille d'Amiens

 

Dimanche 27 novembre 1870

Dimanche 27 novembre 1870 : 1er dimanche d’Avent : Après une Messe basse, dite en tremblant, vers 11 heures, apparurent dans les rues de Sains les premiers Prussiens, sous la figure de quatre beaux Uhlans, bientôt suivis par une queue interminable Infanterie, Cavalerie, Artillerie, les trois termes de l’Art militaire, se succédèrent jusqu’à la fin du jour.
 
 


 Au commencement de la nuit, se précipitèrent sur nous 7500 hommes et quelques milliers de chevaux, qui remplirent les maisons et autres bâtiments accessibles ou rendus tels car les soldats, la hache ou la scie en mains, éventrèrent les granges pour introduire leurs bêtes 

Le colonel Moritz von Bock, se positionne sur Sains avec plus de 7 000 Prussiens pour la bataille d’Amiens.


70 ans plus tard, en juin 1940, les blindés du général allemand Fedor von Bock, le fils du précédent, enfoncent le front de Champagne et se dirigent vers Paris. Le 14 juin, place de la Concorde à Paris, Von Bock reçoit des mains du général Dentz la reddition de la capitale française.
Moritz von Bock

 

 

Au milieu du bruit, je reçus la sommation d’ouvrir l’église pour y renfermer 300 hommes faits prisonniers. Ils étaient sous la garde d’un géant imberbe, à peine sorti de l’enfance, anabaptiste et fanatique.
 
 
Il y eut, parmi les officiers, d’étranges indiscrétions. Ignorant encore la reddition d’Amiens, ces hommes causaient du lendemain, en allemand, sans se douter qu’ils fussent compris quelquefois : Demain, nous bombardons la Cathédrale d’Amiens.– ensuite, le couvent du Sacré-Cœur, les Hospices et le Musée – C’est décidé – L’ordre est donné.
 
 
On assommait les vaches sans les compter, puis, après avoir levé des morceaux exquis, on les faisait inhumer par des gens qui tombaient de faim.
Les Prussiens coupèrent les cordes de tous les puits et épouvantaient les habitants en allumant des feux dans les maisons et les granges.
 
Après la bataille d’Amiens, nos cultivateurs eurent ordre d’aller chercher les blessés (200 Prussiens et 5 ou 6 Français).
 
 
 
Extrait des notes de l'Abbé Messio
 
Le vicomte Pierre Charles Dejean est nommé ministre de la Guerre par intérim du 20 juillet 1870 au 10 août 1870. Sa fille vit à Sains où elle repose dans le caveau familial du cimetière.
 
Habitants de Sains, Elysée Bouly et Henri Compère, dragons à l'armée de Metz, firent bonne contenance à Saarbruck, à Gravelotte et à St Privat. A Gravelotte, ils mirent bravement sabre au clair : Bouly eut son cheval tué sous lui et un bras percé par une lance allemande.
Les deux soldats de Sains furent conduits prisonniers sous le climat glacé de Silésie. Bouly mourut le 16 juillet 1871.
 
 
 

 

 
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